Le visage de certains quartiers de la ville de Yaoundé repoussants à cause de l’état de la voirie urbaine
Il faut vraiment le dire, les tronçons routiers dégradés de la capitale causent des désagréments aux usagers, aux riverains et portent en même temps un coup à la beauté du paysage urbain de Yaoundé. A Mokolo en bas par exemple, tant disque certaines voitures de transports, taxis, motos et véhicules personnels cherchent à frayer un chemin en esquivant les nids de poule, d’autres cherchent à rouler sur les « restes » de bitume. Toutes ces manœuvres à cause des marres boueuses, des nids de poule s’érigeant par-ci et réduisant la route par-là. Dans cette ambiance, les commerçants ambulants et étals à ras le sol côtoient le reste de la chaussée. Et la beauté du paysage urbain ? À Mbankolo–Jean Vespa-Carrière, seuls les véhicules aux amortisseurs solides peuvent y aller. Au quartier Esso, la situation n’est guère agréable. On a de la peine à reconnaître le quartier populaire de la cité capitale. La voirie est en piteux état ne donnant pas le goût d’une capitale politique qui se veut moderne et facteur du développement. Ainsi, le lieudit Appolo Bar-Mobil Essos, le mauvais état de cet axe routier a poussé certains commerçants à mettre la clé sous le paillasson. En fait, c’est une route presque coupée à cause des nids de poule pour ne pas dire d’éléphant. Hôtel du Plateau-Mimbaman Terminus, le tronçon de route reste un véritable cauchemar pour les riverains et les usagers. Cette situation entraine aussi des embouteillages et paralyse les activités. Tout compte fait, les nids de poule et autres désagréments rythment la circulation dans certains tronçons de la capitale et dégage un visage urbain pas reluisant, à la définition du sous-développement. Ce qui tente les uns et les autres à égrener ce qui tend à devenir une rengaine des mauvais axes.
